jeudi 19 juillet 2012

Alimentation vivante... jour 33/31... Compte-rendu

Bonsoir!

Cela fait déjà deux jours que j'ai terminé ma cure d'un mois en alimentation vivante.  Eh oui!! C'est réussi et j'en suis TRÈS contente!! Pas que ce soit terminé, mais plutôt de l'avoir fait jusqu'à la fin avec tant de sérénité.

Voici donc mon compte-rendu de ce mois CRU, ou plûtot, VIVANT!  (notez que je trouve le terme "vivant" beaucoup plus attrayant que "cru", même si son équivalant en anglais (raw) est tout à fait opportun).  Enfin...


Points positifs:
- Quelle connexion à la Terre!  J'avais déjà été crudivore par le passé, en 2008.  J'étais au Nicaragua et j'étais très néophyte en la matière.  Une amie m'avait emmené manger chez Crudessence juste avant mon départ pour l'Amérique centrale et une porte c'était ouverte à moi: je venais de découvrir un MONDE hyper intéressant.  Moi qui travaillais chez Tau depuis plus d'un an et demi, je n'avais jamais entendu parler de quoi que ce soit qui se rapproche au crudivorisme...  Pour faire une histoire courte, j'avais arrêté mon mode de vie "vivant" après environ 3 mois, au Nicaragua, car je trouvais que je n'avais pas de variété.  Drôle, mais quand même.. Ma vision est aujourd'hui hyper différente.  Je serais très heureuse d'être une crudivoriste en Amérique centrale.  À l'époque, je ne connaissais pas les gaspachos, les purées de fruits séchés, les jus centrifugés, l'eau de coco et tout les éléments rattachés au coco comme tel, etc.  Je m'étais procuré un déshydrateur et je m'efforçais de recréer des aliments que je mangeais régulièrement (ex: pain germé, craquelins, ...) et je trouvais que je passais trop de temps en cuisine.   Bref, aujourd'hui je redécouvre le crudivorisme sous un aspect beaucoup plus libre et naturel.

- Quelle simplicité!!  Mon bonheur, en alimentation vivante, est de me faciliter la vie.  Je suis une maman d'un petit garçon très très très actif, j'ai deux emplois et je suis étudiante à la maîtrise.  Je n'ai pas le temps de passer des heures à cuisiner, surtout que je dois faire une version non-végé, végé et crue de chaque repas.  On s'entend...  Ma vision est maintenant de manger le plus près de la terre possible: Un fruit, des noix, un jus de légumes centrifugé, etc.  Je n'ai pas envie de me faire des plats gourmets en alimentation vivante (sauf mon brownie quotidien duquel je ne suis pas capable de me départir).

- Quelle vision du monde!!  J'ai eu ma plus grande désillusion humaine ever avec l'alimentation vivante.  Végétarienne depuis plus de 6 ans, je poursuis ma lutte pour des causes de santé, certes, mais aussi des causes éthiques.  Le problème avec mon mois "cru" est que j'ai l'impression que cette façon de vivre est la seule qui est logique en soi.  Pendant ce mois, j'ai lu plein d'articles, de magazines, de chroniques, j'ai vu des vidéos et visité des sites web plus qu'intéressant.  Maintenant, je regarde le monde qui m'entoure et je trouve que tout est complexe.  Puisque le "cru" est devenu une vision naturelle du monde, je regarde les gens et me demande combien d'entre-eux pourront adopter ce mode d'alimentation et de pensée.  Je me demande cette question au parc, dans le métro, à mon emploi, ...  Ma réponse est souvent: zéro.  Suis-je trop pessimiste?


Maintenant, je suis au prise avec ce qui reste de mon mois cru.  J'ai ADORÉ ce mois.  Je me sens radieuse (mon amoureux ne cesse de me rappeler à quel point je suis sexy!), saine, connectée...   Et maintenant: QUOI?  Je retourne à mes vieilles habitudes?  Je fais comme toutes ces personnes qui disent: je vais rester 80-90% cru et le reste je verrai et, finalement, retombent toujours aux anciennes habitudes?  J'ai lu une phrase d'Angela Stokes, récemment, qui disait qu'elle regardait la nourriture "régulière" que les gens consomment tous les jours et, pour elle, cela ressemble à du poison.  Ok, l'image est forte, mais je la comprends vraiment mieux maintenant.  Lorsque je vois du pain, un gâteau, un hamburger ou toute autre concoction humaine ou, pire, industrialisée, je sens que c'est du synthétique et qu'on ne devrait PAS en manger.  Même lorsque je mange mes cerises non-bio venues de Washington, je les regarde et me dit: "Merde!  Je ne devrais pas manger ça!!!"  Mais, mon budget est assez serré merci et je n'arrive pas à manger bio et/ou local tout le temps, car sinon je termine avec des factures mensuelles de 800$ et c'est beaucoup trpo!

Enfin, sérieusement, j'ai envie de rester sur cette lancée.  Je veux m'investir dans la cause et tenter d'être un appui pour les personnes qui aimeraient aussi vivre cette aventure passionnante.  Je serai donc là pour vous si vous avez des questions ou des commentaires!!!

Sur ce, je ne mets même pas de photos et je vous souhaite une très belle nuit!  Merci d'avoir partagé ce mois avec moi!

6 commentaires:

  1. Je vois que l'alimentation vivante n'a pas que des bienfaits pour le corps, elle en a également pour l'esprit et l'âme! Bravo Karine!

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  2. Merci pour ce compte rendu hyper inspirant. Merci d'avoir partagé ton expérience !

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  3. Moi et mon copain nous voulons mangé cru mais c'est la transition qui n'est pas facile un coup que c'est fait c'est fait.tu travail au TAU :) c'est la que nous faisons notre épicerie. Tu dis que ça te coûterais trop cher de mangé 100% bio mais je ne sais pas si tu savais mais au COSTCO il vend des produits bio tu devrais aller voir mon article sur mon blog sa vaut la peine genre 1 fois par mois nous on y va . un exemple bien simple : la sauce simply natural pour pate coûte 3,49$ le pot environ au plus bas 2,50$ , au COSTCO 4 pour 6,69$ .J'imagine que manger cru coûte un peu plus cher par contre . bon bien bonne nuit et continue ton blog qui est très captivant.

    question : tu demeure au Managua a temps partiel?

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    Réponses
    1. Cindy: Je travaillais chez Tau, entre 2007 et 2008, sur St-Denis. Je tenterai aussi de voir pour le Costco... J'ai vu qu'ils y vendaient parfois des vitamix pas très chers! Yé!
      Aussi, j'habite au Nica à temps partiel, plus ou moins... Mon amoureux vient du Nicaragua et j'y ai habité pendant environ trois ans. Je fais souvent la navette entre les deux. Par contre, puisque mon amoureux est maintenant rendu au Québec, je voyages moins qu'avant. Mais, qui sait, peut-être que j'y bâtirai ma maison dans quelques années, sous les cocotiers et les manguiers et les àrboles de aguacate (avocati....ers?)! mmmmmmmmmmmmmmm!

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  4. C'est sur que la bas tes fruits tu peux les avoir moins cher hhihihihi! en plus quand tu restes la bas tu as des fruits exotique tout l'année ou presque MIAMMMMmmmmmmmmm....

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