The Uniform Project + petite robe noire

Cela fait déjà plusieurs années que je me suis mise à consommer moins de vêtements. Ceux que j'achète sont généralement usagés. Après ma grossesse, je me suis promis de continuer à acheter usagé, certes, mais aussi à consommer québécois lors de mes achats neufs.

Il y a environ trois semaines, j'écoutais La vie en vert, à Télé-Québec, et j'ai écouté le reportage sur la consommation responsable des textiles. L'une des collaboratrice s'est mise au défi de porter une seule robe pendant un mois. Elle avait aussi droit à quelques accessoires pour changer le style: une paire de leggings noires, une chemise blanche et de nombreux accessoires (et souliers). Elle ne lavait sa robe qu'une ou deux fois par semaine. La dite robe fut fabriquée au Québec par la designer Hélène Barbeau.


Le saviez-vous ?

Les Québécois achètent 27 kilos de textiles par année. C'est l'une des consommations les plus élevées au monde.
Le lavage compte pour plus de 70 % des impacts environnementaux d'un vêtement.
La production d'un seul jeans consomme entre 5 0000 et 25 000 litres d'eau et nécessite jusqu'à 65 000 km de transport. Chaque Canadien possède en moyenne trois jeans…
Une dizaine d'analyses de cycle de vie démontrent que le polyester à moins d'impacts environnementaux que le coton.

Voici le lien.

Par la suite, j'ai fouiné et suit tombée sur une fille des États-Unis qui a fait le même type de défi: The Uniform Project. Elle devait porter une même robe noire, tous les jours, pendant un an, afin de ramasser des fonds pour que des enfants pauvres puissent étudier.


Voir le lien.

Avant de tomber enceinte, j'étais au Nicaragua et je me souviens d'avoir donné 95% de mon linge à des copines de là-bas en disant à mon chum que je croyais pouvoir vivre avec seulement 3 pantalons, 5 chandails, 5 camisoles et des sous-vêtements pendant un an. Étais-je "précurseur" ? :) Enfin, mon projet est tombé à l'eau car j'ai dû regarnir ma garde-robe de linge de maternité usagé. Je crois tout de même que la consommation de vêtements pourrait diminuer et, finalement, avons-nous vraiment besoin de toutes ces fringues?