lundi 2 juillet 2012

Compte rendu moitié du chemin 15-16/31

Bonsoir!

J'espère que vous avez passé une belle fin de semaine de trois jours!! Les vacances passent toujours trop vite...  Déjà le boulot demain!

Pour ma part, j'ai eu la visite de mes tantines adorées et j'ai passé beaucoup de temps avec ma petite famille.  Le temps était agréable!! Le parc était notre endroit de prédilection pour faire passer les énergies de fiston et se protéger de la grande chaleur.  Enfin!

Parlons des vraies affaires.  Je suis en train de terminer ma journée 16/31 de l'alimentation vivante (moitié du chemin) et j'aimerais partager mes commentaires jusqu'à maintenant...  Je vais commencer par les points négatifs ;-)


Points négatifs:

1.  Difficile de manger crudivore, local et ou/biologique tout en ayant un budget pour la nourriture.  Je me rends compte que beaucoup d'argent passe par mon épicerie.  

2.  Équipements dispendieux:  si on veut avoir un bon centrifugeur ou un bon mélangeur, il faut payer le prix.  Ce n'est pas "indispensable", mais un crudivore urbain, sur le long terme, doit investir dans de l'équipement de base (qui n'entre actuellement pas dans mon budget étudiant...)  Le choix du mélangeur Black & Decker à 25$ du Canadian Tire l'a remporté haut la main sur le vitamix à 250$...  J'investirai plus tard dans ma vie.

 3.  Difficile de garder la motivation.  Quand je vais dans un resto sans options crues ou que j'ai envie de manger un burger végé au tofu avec pain de kamut et légumes, je ne "peux" pas.   C'est la même chose pour toutes les "diètes" santé, comme le végétarisme ou le végétalisme.  Pour le végétarisme, je n'ai aucun problème.  Mais pour le végétalisme et le crudivorisme, je me sens souvent isolée dans ma petite famille immédiate (mon enfant végétarien et mon amoureux carnivore-acceptant-le-végé) et aussi dans la société en général.  Je n'ai pas de "groupe de support" ou d'autre amis crudivores avec qui échanger là-dessus.


4.  Recettes longues à préparer, parfois, si on veut arriver à manger autre chose.




Points positifs:

1.  Je me sens radieuse.  Ma peau est plus douce, plus claire.  J'ai perdu un peu de poids (rééquilibré sur mon corps).  J'ai plus d'énergie.

2.  Je suis plus calme, moins stressée.  C'est certains que ça vient aussi s'ajouter à d'autres situations de ma vie personnelle, mais je ressens une vraie différence.

3.  Plus de connection avec la nature.  Je crois que mon expérience crudivore serait mille fois plus intense si j'étais dans le bois ou en zone plus verte que Montréal.

4.  Pas compliqué de se nourrir.  Un smoothie, une salade, un jus, une poignée de noix trempées...  Pas long, simple.




5.  Meilleur pour la santé et pour l'environnement.  Pas de suremballage, pas de nourriture fabriquée en usine.  Je sais ce que je mange.  Il n'y a pas d'ingrédients cachés.



Commentaires généraux:

J'adore ce mode de vie.  Car oui, le crudivorisme n'est pas seulement une "diète", mais aussi un mode de vie global.  Mes "gourus" actuellement sont:  Gabriel Cousens (que j'ai d'ailleurs rencontré lors de mon séjour au Nicaragua), Angela Stokes & Matt Monarch.  Je lis beaucoup de leurs écrits et fais des connections tant à l'interne qu'à l'externe.

Angela Stokes me donne le côté humain du crudivorisme, de par son expérience personnelle.  Bientôt, je compte acheter son livre Raw Emotions et tenter de m'aider dans ma relation avec la nourriture.  J'aimerais arriver à être plus à l'écoute de mon corps et des signaux de faim et de satiété.  J'aimerais aussi me défaire de l'aspect émotionnel de la nourriture qui me cause des ennuis depuis mon adolescence.

Matt Monarch est un peu la force constante.  Crudivore depuis 15 ans, il est vraiment convaincu et convaincant dans ses propos.  Je le trouve inspirant et crédible.

Gabriel Cousens, lui, me donne l'aspect plus médical et rationnel.  Il est médecin et pratique le crudivorisme depuis quelques décennies, si je ne m'abuse.  Il apporte aussi le côté spirituel de la nourriture et a écrit sur le rapport yoga/crudivorisme, qui attire énormément mon attention.

Pour ma part, je sais que je ne dois pas tenter d'être parfaite dès le début.  Je sais que je consomme BEAUCOUP de fruits séchés, de glucides (fruits, surtout) et de gras (noix, avocats, graines).  Je sais que je devrais augmenter mon apport en légumes (surtout verts et feuillus) afin de m'équilibrer davantage et surtout de maintenir une bonne glycémie.  On parle de ces moments comme étant des moments "transitoires", dans lesquels on consomme beaucoup de noix/graines/fruits séchés et de produits "ressemblant" aux produits non-crus (ex: brownies, öm burger, spaghetti de pesto...)  Il semblerait que cette étape soit temporaire et qu'on doit éventuellement augmenter le niveau et inclure plus de "vert" et de légumes à notre diète en laissant tomber des aliments gras et sucrés.  (P.S., selon les écrits des "frugivores", les humains seraient instinctivement attirés par le sucré puisqu'ils seraient théoriquement faits pour être frugivores).


J'ai plein d'idées, d'objectifs et de rêves avec ce type d'alimentation.  Je ne sais pas encore ce qu'il adviendra après mon mois cru.  Je verrai rendu là.  Pour l'instant, je suis très satisfaite, malgré une baisse de motivation de 2 ou 3 jours la semaine dernière.  Je reprends un peu le dessus actuellement et vous tiendrai au courant du déroulement dans les prochains jours!!!

Bonne soirée!

3 commentaires:

  1. C'est Conscious Eating de Gabriel Cousens qui a été pour moi la "porte d'entrée" dans ce mode de vie, le point de non retour. Au début, j'étais très stricte... mon premier hiver a été tellement difficile, j'avais constamment des fringales terribles et j'ai tellement mangé de noix/amandes/cajous qu'à un moment donné je n'étais même plus capable des les voir hihi.
    Avec le temps, ça s'est assoupli et j'ai trouvé un équilibre. Si je devais nommer mon alimentation, je dirais "high raw"... de grandes périodes toutes crues, mais aucune obligation, c'est vraiment mon corps qui choisit ça, c'est un super "feeling" :) Le high raw me permet aussi de préparer des repas qui plaisent à toute la famille sans avoir à faire autre chose juste pour moi. Chacun choisit si il veut son repas un peu ou beaucoup cru. Par exemple, notre "bol sushi" un bol de riz comme base, garni de légumes-feuilles hachés, de légumes marinés, d'avocats, de graines de sésame et d'algue nori... les enfants prennent beaucoup de riz et moins du reste et moi, souvent je laisse tomber le riz et me fait un super bol tout cru.
    La transition vers une alimentation crue est vraiment un moment excitant, où on découvre plein de choses, on se reconnecte avec nos besoins, nos envies, nos buts. C'est aussi l'occasion de voir que l'alimentation crue est un moyen d'atteindre nos buts... pas un but en elle-même.
    Merci de partager ton expérience comme ça, c'est vraiment inspirant et re-motivant.

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  2. Merci de nous partager ton expérience, c'est très inspirant! L'énergie que l'on ressent lorsqu'on purifie notre alimentation est tellement plaisante! Je prends en note le nom des gens que tu as nommé ;)

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  3. Oh wow merci de partager ton expérience!! Je suis présentement en transition vers le crue....j'y arrive plus ou moins....je mange crue toute la journée (je suis au travail) mais je flanche dès que j'arrive à la maison :0(
    Mais quand même les bienfaits se font ressentir...et j'y vais à mon rythme ..
    Je vais continer de suivre ton aventure crue!!

    Bonne fin de semaine :)

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